• De la rue d’Echange au Lycée Charles Tillon, Histoire de l’école d’industrie de Rennes

    Nos amis Jean-Pierre Escofier et Gérard Novak ont lu ce magnifique témoignage :

    Quel fascicule passionnant sur l’histoire des enseignements de nature technique à Rennes depuis 1881 jusqu’à nos jours !
     
    D’anciens élèves, d’anciens enseignants en font un tableau résumé très vivant de près de 100 pages qui aurait pu en comporter beaucoup plus.
     
    Au départ, en 1881, une école est créée au bas la rue d’Echange, tout près de la place Ste Anne, afin de former des jeunes habiles à l’usinage du bois et des métaux. Les élèves travaillent 12-13 heures par jour avec seulement 15 jours de vacances par an !
     
    En 1892, l’école devient «Ecole Pratique d’Industrie», un nom qui lui restera longtemps.
     
    Suite à un incendie en 1898, l’Ecole est reconstruite à l’endroit où elle est restée jusqu’à aujourdui, au coin de l’avenue du Sergent Maginot et du Boulevard Laënnec.
     
    L’école se développe, elle comporte des ateliers d’usinage des métaux, du bois et un atelier d’électricité ; certains élèves sont admis à l’Ecole des Arts et métiers d’Angers. Charles Tillon en est élève de 1910 à 1913.
     
    En 1936, de nouveaux bâtiments sont construits : avec des ateliers plus vastes : forge, menuiserie et des salles pour l’enseignement de l’électricité, de la technologie, des techniques commerciales et du dessin.
     
    Les élèves viennent toujours de milieux peu favorisés.
     
    En 1951, les effectifs augmentent et des baraques en préfabriqué sont construites rue Robidou. L’établissement devient Laënnec-Robidou.
     
    En 1963, le lycée Joliot-Curie est créé et Laënnec-Robidou en devient plus ou moins une annexe jusqu’en 1971 ; par exemple, les élèves doivent aller en bus le midi à la cantine de Joliot-Curie !
     
    Notons à ce propos l’absurdité des panneaux actuels du lycée Joliot Curie, mettant en évidence le nom de Curie alors que Frédéric Joliot, mari d’Irène Curie, était lui aussi un savant exceptionnel. Depuis plusieurs années, rien n’a été fait fait pour modifier cela.
     
    Nous ne décrivons pas les évolutions multiples de Laënnec-Robidou depuis cette époque. De nombreux témoignages, donnant des exemples d’itinéraires très variés, permettant à nombre d’élèves en rupture de trouver un sens à leurs études et leur donnant des clés pour réussir apparaissent dans la seconde partie du livre. On voit également le rôle exemplaire des équipes de professeurs qui se sont succédés, toujours attentifs à leurs élèves, les aidant à tout moment, créant les conditions de leurs réussites.
     
    Si vous voulez en savoir plus, acheter le fascicule :

    - de la main à la main par les membres du bureau de l'amicale au prix de 10€ ;

    - par envoi postal du trésorier de l'amicale au prix de 10€ + 4,8€ (à cause des frais de poste) ;

    - en librairie, dans les librairies rennaises Le Failler et Le Forum du Livre ;

    - avec commande à : Gérard Novak/ 33 square de la Rance/ 35000 Rennes.

    L'idée d'un tel livre courait depuis quelques années et c’est le professeur d'usinage sur métaux, Fanch Calvez qui a donné l'impulsion pour qu'elle se concrétise, chacun des animateurs, rédacteurs, témoins, apportant sa part d'écrits, de contacts, d'organisation des textes, de photos.
    La rédaction du livre est le fruit du travail de l’Amicale des Anciens élèves et personnels du lycée Charles Tillon : François Calvez, Thérèse Lamontagne, Jacques Le Louette, Bertrand Lévéder, Jean Moulin, Gérard Novak, René Rouleaux. Sa réalisation est due aux élèves en imprimerie du lycée.
    Bien d’autres témoignages, d'anciens élèves, de personnels, de professeurs, d'inspecteurs auraient encore pu enrichir le livre.

    Jean-Pierre Escofier et Gérard Novak


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  • Depuis qu’il a été publié en octobre 2020, le livre de Pierre-Louis Lions a suscité beaucoup d’échos.

     

    Pierre-Louis Lions (né en 1956) est médaille Fields en 1994, comme son ami Jean-Christophe Yoccoz (1957-2016). Le livre autobiographique qu’il vient d’écrire est passionnant. Pierre-Louis Lions se décrit comme un homme immensément curieux et possédant des qualités d’intuition et de rapidité exceptionnelles. Les mathématiques appliquées sont sa passion et il donne de nombreux exemples de ses travaux pour les réacteurs nucléaires, la fusée Ariane, les avions et fusée volant dans une atmosphère raréfiée, les particules élémentaires… Il a dirigé la thèse de Cédric Villani ; il y consacre un chapitre. Il est aussi professeur au Collège de France. Il donne aussi des éléments plus personnels sur son enfance, ses relations avec son père, Jacques-Louis Lions, très grand mathématicien lui aussi. Pierre-Louis Lions dit tout ce qu’il pense très directement, dans un langage clair et plein d’humour très agréable à lire.

     

    Mémoires d'un mathématicien


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  • Notes de lecture

    Comment s'évader en toute légalité durant le(s)  confinement(s) ?

    Par la lecture bien sûr !

    Alors dès que vous avez  lu un livre, non pas scientifique, mais à connotation scientifique et qui vous a plu, partagez ici ce plaisir par une petite note de lecture

     

    Notre ami, Gérard Hamon, nous en offre une :

     


    2 commentaires
  • Voici un ouvrage que devrait lire celles et ceux qui doutent de l'intérêt de la conservation et  de l'exposition du patrimoine scientifique et technique. Parmi les auteurs, nos amis rennais, Marie Aude Lefeuvre, Joel Boustie et Dominique Bernard.

    Lire la suite...


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