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Il s'agissait du lactoscope d’ Alfred Donné (1801-1878)
Son but : déterminer la teneur en matière grasse (beurre) dans un lait d'après son degré d’opacité.
Utilisation : lutter contre la fraude.Le professeur de chimie de la faculté des sciences de Rennes, Faustino Malaguti, l’a probablement utilisé.
Le lactoscope, enfermé dans un coffret en bois garni de velours, est une petite cuve en laiton fermée par deux faces de verre à faces parallèles; l'une des faces est montée sur une bague que l'on peut faire tourner pour modifier l'espace entre les deux lames de verre. La partie mobile porte des graduations de 0 à 50 et se déplace devant un répère sur la partie fixe; le 0 correspond au contact entre les deux lames. L'appareil est fixé sur un petit manche en bois et laiton. Au-dessus de l'espace entre les deux lames, un petit entonnoir permet l'introduction d'un liquide.
L'échantillon de lait est introduit dans l’entonnoir à l’aide de la petite cuillère, puis dans une pièce obscure, on regarde la flamme d'un bougie placée à un mètre de distance. Partant de 0, on fait tourner la bague jusqu'à ne plus voir la flamme de la bougie. A partir de la valeur lue sur la bague on consulte des tables pour connaître la teneur en matière grasse dans l'échantillon de lait. Le lait doit aussi avoir été fraîchement recueilli et n'avoir pas été bouilli.
Degré lu sur le lactoscope : 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
Poids approximatif de beurre en grammes par litre : 40 39 39 37 36 35 35 34 33 31 30 29
Bibliographie : Un trésor scientifique redécouvert, D. Bernard, Rennes en Sciences, page 45
le site de l’aseiste : http://www.aseiste.org/invalide/assuite.php?menu=4&numero=1
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Evidemment on reconnait une cuillère mais quel est cet instrument ?
à quoi servait-il ?
comment fonctionnait-il ?
Les réponses sont attendues sur rennesensciences@orange.fr, surtout pas dans les commentaires !
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C'est un bénitier Tridacna ou crocea qui peut atteindre 150cm et peser 250 kg
Il s’agit d’un mollusque, le plus grand au monde, vivant dans les eaux indo pacifiques
Il se nourrit en symbiose avec les algues et donc, contrairement à l’expression populaire, n’absorbe pas de grenouilles.
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Depuis qu’il a été publié en octobre 2020, le livre de Pierre-Louis Lions a suscité beaucoup d’échos.
Pierre-Louis Lions (né en 1956) est médaille Fields en 1994, comme son ami Jean-Christophe Yoccoz (1957-2016). Le livre autobiographique qu’il vient d’écrire est passionnant. Pierre-Louis Lions se décrit comme un homme immensément curieux et possédant des qualités d’intuition et de rapidité exceptionnelles. Les mathématiques appliquées sont sa passion et il donne de nombreux exemples de ses travaux pour les réacteurs nucléaires, la fusée Ariane, les avions et fusée volant dans une atmosphère raréfiée, les particules élémentaires… Il a dirigé la thèse de Cédric Villani ; il y consacre un chapitre. Il est aussi professeur au Collège de France. Il donne aussi des éléments plus personnels sur son enfance, ses relations avec son père, Jacques-Louis Lions, très grand mathématicien lui aussi. Pierre-Louis Lions dit tout ce qu’il pense très directement, dans un langage clair et plein d’humour très agréable à lire.
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Confinement ou pas la question de l'égalité homme-femme est toujours d'actualité !
La semaine prochaine est une semaine pour l'égalité et contre le sexisme organisée par l'Université de Rennes 1 :
https://www.univ-rennes1.fr/actualites/semaine-pour-legalite-et-contre-le-sexisme
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Dans ce cahier, Gérard Hamon retrace l'évolution de l'enseignement des sciences et plus particulièrement des mathématiques à Rennes en 1789.
C'est un parcours depuis les fondations jusqu'à l'avant révolution autour du devenir du collège de Rennes et de ce qu'il devient pendant et après la révolution.
Ce numéro de 36 pages au prix de 5€ peut être commandé sur
rennesensciences@orange.fr
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